Une DRH victime d’usurpation d’identité sur Facebook et LinkedIn
L’ouverture de faux comptes usurpant l’identité d’une DRH sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn
Une femme avait travaillé en tant que directrice des ressources humaines au sein d’une entreprise placée en liquidation judiciaire.
En 2015, la directrice a été informée que des profils Facebook et LinkedIn usurpant son identité étaient utilisés pour la calomnier.
Le créateur de ces faux profils l’accusait notamment d’avoir fait disparaître des documents appartenant à l’entreprise. Il l’accusait également d’avoir entretenu une relation amoureuse avec son employeur.
Au moyen du formulaire prévu à cet effet, elle avait alors tenté d’obtenir de Facebook et LinkedIn la suppression de ces profils ainsi que la communication de l’identité de leur créateur, sans succès.
Le recours à un avocat pour faire cesser une usurpation d’identité
Particulièrement angoissée par cette situation et craignant des répercussions sur sa recherche d’emploi, la directrice a pris contact avec le cabinet afin de connaître les solutions envisageables.
Le cabinet a immédiatement requis de la part de Facebook et LinkedIn la communication des données d’identification des faux comptes à l’origine de l’usurpation d’identité et des publications diffamatoires.
L’auteur de l’usurpation d’identité
Les deux réseaux sociaux ont ainsi communiqués les adresses IP enregistrées lors de la création des faux profils.
De nouvelles requêtes en communication de données ont alors été adressées aux fournisseurs d’accès à internet gestionnaires de ces adresses.
Le cabinet est ainsi parvenu à identifier formellement le créateur des faux comptes visant la directrice.
Il s’agissait de la femme de son ancien employeur, celle-ci souffrant manifestement de troubles paranoïaques. Elle cherchait, semble-t-il, un bouc-émissaire à blâmer pour la mauvaise gestion de l’entreprise de son mari.
Poursuites judiciaires à l’encontre de l’auteur de l’usurpation et suppressions des faux comptes par Facebook et LinkedIn
Forte de cette information, la directrice s’est alors constituée partie civile et l’épouse a été mise en examen.
En parallèle, elle a mandaté le cabinet afin d’obtenir de Facebook et LinkedIn la suppression des faux comptes créés par l’ex-femme. Le Cabinet leur a donc adressé un courrier les mettant en demeure de supprimer les comptes litigieux.
A ce jour, les faux comptes n’existent plus.
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