Revenge porn : un homme menace de divulguer des photos intimes
Revenge porn et menaces de mort
Au cours d’un déplacement professionnel en outre-mer, une femme mariée avait eu une relation extra-conjugale avec un autre homme. A son retour en France métropolitaine, elle avait mis fin à cette idylle passagère.
Profondément déçu par cette décision, son amant avait alors menacé de révéler leur liaison à son mari ainsi qu’à toute sa famille si elle ne consentait pas à reprendre leur relation.
L’amant indiquait notamment qu’il n’hésiterait pas à divulguer leurs innombrables messages, photographies et vidéos intimes qu’il avait conservé sur son téléphone.
Comprenant qu’il n’obtiendrait pas satisfaction, il avait ainsi été jusqu’à proférer des menaces de mort à l’encontre de la jeune femme au moyen de photographies particulièrement évocatrices quant à ses intentions.
Le recours à un avocat afin de faire cesser les menaces
Paniquée et craignant que la situation ne s’envenime, la femme a pris contact avec le cabinet en toute discrétion afin de trouver une solution à cette situation.
Le cabinet a alors adressé un courrier d’avocat au maître-chanteur afin de lui rappeler l’état de la législation française concernant le « revenge porn » (délit prévu et réprimé à l’article 226-2-1 du Code pénal), les atteintes à la vie privée (infractions réprimées notamment sur le fondement de l’article 9 du Code civil) et les menaces de mort (réprimées sur le fondement de l’article 222-17 du Code pénal) ainsi que les peines encourues s’il venait à mettre ses menaces à exécution.
Informé de ce que l’homme avait déjà été condamné à une peine de prison avec sursis quelques mois auparavant, le cabinet n’a pas manqué de lui rappeler qu’une seconde condamnation entrainerait immanquablement la révocation de son sursis et l’application de sa première peine.
Arrêt des menaces et suppression des messages, photos et vidéos
Peu de temps après la réception du courrier, craignant d’avoir une nouvelle fois affaire à la justice, le maître-chanteur a cessé ses menaces et a indiqué au cabinet avoir supprimé tous les écrits ainsi que les photographies et vidéos qu’il détenait.
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