Revenge porn : les photos et vidéos intimes supprimées

Un homme menacé de Revenge porn

Un homme marié avait entretenu pendant plusieurs mois une relation extra-conjugale avec un autre homme. Il avait par la suite décidé de mettre un terme à cette relation.

Ne supportant pas leur rupture, l’amant le menaçait désormais de révéler leur liaison à son mari, à sa famille ainsi qu’à tous ses proches s’il refusait de poursuivre cette relation.

L’amant indiquait notamment qu’il n’hésiterait pas à divulguer les innombrables photographies et vidéos intimes d’eux qu’il avait conservé sur son téléphone ainsi que tous les messages que les deux hommes s’étaient échangés au fil du temps.

Le recours à un avocat pour lutter contre le Revenge porn

Paniqué et craignant de voir sa liaison ainsi que sa vie intime révélée à tout son entourage, l’homme a pris contact avec le cabinet afin de trouver une solution à cette situation particulièrement angoissante.

Le cabinet a alors immédiatement adressé un courrier d’avocat au maître-chanteur afin de lui rappeler l’état de la législation concernant le « Revenge porn » (délit prévu et réprimé à l’article 226-2-1 du Code pénal) et les atteintes à la vie privées (infractions réprimées notamment sur le fondement de l’article 9 du Code civil).

Il était fait état des lourdes sanctions prévues par le Code pénal s’il mettait ses menaces à exécution. Le revenge porn, notamment, est réprimé d’une peine de 2 ans d’emprisonnement et 60 000 € d’amende.

Il était également précisé qu’à défaut pour lui de cesser immédiatement ses menaces, les juridictions seraient saisies de cette affaire.

Suppression des photos et vidéos intimes

Peu après la réception du courrier, craignant qu’une action ne soit diligentée à son encontre, le maître-chanteur a cessé ses menaces. Il a ainsi indiqué avoir supprimé toutes les photographies et vidéos qu’il détenait ainsi que les messages qu’il avait conservé.

Soulagée, la victime a quant à elle choisi d’en rester-là.

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